Retour sur le parcours de Daniel Cohn-Bendit
Né le 4 avril 1945 à Montauban en France, Daniel Cohn-Bendit retourne en Allemagne en 1958 et passe son baccalauréat en 1965 au lycée allemand "Odenwaldschule" à Oberhambach. Il rentre en France et entame ses études de sociologie à Nanterre où il sera porte-parole et leader de la révolte de Mai 68. A l'époque, on le surnomme "Dany le rouge".
En 1968, il est expulsé du pays vers l'Allemagne. Entre 1969 et 1973, Daniel Cohn-Bendit travaille comme éducateur dans une crèche "antiautoritaire" à Francfort (Sachsenhausen) et dans une librairie. En 1976, il est rédacteur en chef et journaliste au magazine "Pflasterstrand".
Daniel Cohn-Bendit adhère en 1984 au parti "DIE GRÜNEN". De 1989 à 1997, il accepte le poste honorifique de conseiller municipal des affaires multiculturelles à la mairie de Francfort, sous une coalition rouge-verte. De 1994 à 2003, il anime régulièrement une émission littéraire, "Literaturclub", diffusée sur la chaîne suisse allemande "Schweizer Fernsehen", ainsi que sur la chaîne allemande "3 SAT".
Daniel Cohn-Bendit devient en 1994 Membre du Parlement Européen, élu sur la liste des GRÜNEN allemands, puis il renouvellera son mandat d'eurodéputé en alternant sa candidature sur des listes françaises ou allemandes. En janvier 2002, il devient co-président du groupe des Verts/ALE au Parlement Européen. Plus tard, en 2009, il est à l'origine du rassemblement "Europe Ecologie", réunissant des personnalités issues du milieu politique et associatif, qui recueille 16,28% au niveau national, et est réélu au Parlement Européen en tant que tête de liste en Ile-de-France. En avril 2014, Daniel Cohn-Bendit quitte le Parlement européen après 20 ans de participation active. La même année, il est fait Docteur honoris causa de l'université de Nanterre.
Le 22 mai 2015, Daniel Cohn-Bendit obtient la nationalité française. Depuis août 2013, il intervient dans la matinale d’Europe 1 pour une chronique quotidienne. Il a publié de nombreux ouvrages comme "La révolte étudiante", "Le gauchisme, remède à la maladie sénile du communisme", "Le Grand Bazar", "Nous l'avons tant aimée, la révolution", "Petit Dictionnaire de l'Euro" en collaboration avec Olivier Duhamel, "Une envie de politique", "Xénophobies", "Quand tu seras président" avec Bernard Kouchner, "Que faire?". Son dernier ouvrage qui vient de paraitre « Et si on arrêtait les conneries » milite pour un changement de culture politique, la formation d’un gouvernement de coalition et la recherche de compromis.